Lamia Nassif
Quand l'architecture devient publicité. Analyse du capitalisme à travers ses paysages. Le Liban: un cas d'étude.
Centre de recherche en architecture Léonard de Vinci
Le Liban est un pays à l'économie ultra-libérale basée sur la rente financière, foncière et immobilière.Dans ce contexte, au cours du dernier quart de siècle, l'architecture a pris une nouvelle forme, essentiellement celle de tours résidentielles aux enveloppes formelles, aux structures gesticulatoires, avec des allusions iconiques, cherchant à ébahir et éblouir à l'image de l'architecture iconique globalisée. Petit à petit, la logique conceptuelle sous-tendant cette nouvelle architecture s'est généralisée dans la conception de bâtiments de moindre taille et participa aujourd'hui à la composition des espaces et paysages quotidiens locaux.
La présente thèse entend analyser le rapport entre cette architecture produite globalement et le contexte local, ses mécanismes d'insertion et de propagation, et sa participation dans la redéfinition de la relation des habitants à l'espace, codifiant, stimulant ou contre-disant les pratiques socio-spatiales participant au changement socio-culturel, global et local, en cours. Au niveau théorique, elle s'insère dans le cadre des analyses portant sur le rapport entre le global et le local et mobilise des écrits autour du rôle et les modes de production de l'architecture iconique ainsi que le triptyque espace conçu, perçu et vécu.
La thèse élabore ainsi la notion d'architecture-publicité pour conceptualiser l'interdépendance croissante entre les objectifs commerciaux de ces opérations immobilières et leurs effets socio-culturels, caractéristiques propres au phénomène publicitaire où règne une prédominance de l'image sur la réalité dans une logique plus générale de marchandisation de la forme architecturale.
Lamia Nassif
Quand l'architecture devient publicité. Analyse du capitalisme à travers ses paysages. Le Liban: un cas d'étude.
Centre de recherche en architecture Léonard de Vinci
Le Liban est un pays à l'économie ultra-libérale basée sur la rente financière, foncière et immobilière.Dans ce contexte, au cours du dernier quart de siècle, l'architecture a pris une nouvelle forme, essentiellement celle de tours résidentielles aux enveloppes formelles, aux structures gesticulatoires, avec des allusions iconiques, cherchant à ébahir et éblouir à l'image de l'architecture iconique globalisée. Petit à petit, la logique conceptuelle sous-tendant cette nouvelle architecture s'est généralisée dans la conception de bâtiments de moindre taille et participa aujourd'hui à la composition des espaces et paysages quotidiens locaux.
La présente thèse entend analyser le rapport entre cette architecture produite globalement et le contexte local, ses mécanismes d'insertion et de propagation, et sa participation dans la redéfinition de la relation des habitants à l'espace, codifiant, stimulant ou contre-disant les pratiques socio-spatiales participant au changement socio-culturel, global et local, en cours. Au niveau théorique, elle s'insère dans le cadre des analyses portant sur le rapport entre le global et le local et mobilise des écrits autour du rôle et les modes de production de l'architecture iconique ainsi que le triptyque espace conçu, perçu et vécu.
La thèse élabore ainsi la notion d'architecture-publicité pour conceptualiser l'interdépendance croissante entre les objectifs commerciaux de ces opérations immobilières et leurs effets socio-culturels, caractéristiques propres au phénomène publicitaire où règne une prédominance de l'image sur la réalité dans une logique plus générale de marchandisation de la forme architecturale.