Manfred Mohr, Divisibilty I (1980-1984), Divisibility II & III (1984-1986)
Interprétation par modèle procédural
Christophe Demiralp & Kadir Kaya
Question d'Architecture, Informatique et Multimédia
Ce projet a été réalisé dans le cadre du cours « Analyse formelle et processus informatique » (enseignants: Denis Derycke (coord.), Michel Lefèvre, Julien Rippinger). Le travail proposé aux étudiants consiste à explorer un système de composition autonome en se basant sur l’analyse d’une œuvre d’art. Les étudiants transcrivent leur interprétation de l’œuvre choisie dans le langage de programmation Python, et génèrent des configurations spatiales paramétriques pour investir l’espace d’un cube de 10 cm de côté. Ces processus analytiques et génératifs s’opèrent exclusivement dans un espace graphique axonométrique et utilisent l’impression 3D par extrusion de plastique.
La méthode de conception de Manfred Mohr consiste à créer une succession d’œuvres, chacune étant une évolution de la précédente. L’univers formel bidimensionnel dans lequel il place l’intégralité de cette série d’œuvres provient de projections axonométriques de cubes. Dans Divisibility I, l’artiste combine quatre projections d’un cube pivotant aléatoirement sur son centre. Dans Divisibilty II, il détermine une nouvelle règle de composition qui consiste à utiliser la rotation du cube existant pour diviser le cube qui lui succède, ce qui permet de créer une continuité entre les arêtes des différents cubes. Dans Divisiblity III, Manfred Mohr synthétise l’œuvre ; il connecte les centres des cubes de Divisibility II et remplace les arêtes par des hachures pour obtenir une forme lisible, fluide et minimaliste.
Le travail d’analyse a permis de mettre en évidence les différentes opérations récurrentes effectuées par Manfred Mohr, pour ensuite les insérer dans un espace à trois dimensions. Divisiblity I a été interprété en divisant un cube en état de rotation en quatre autres cubes, ce qui a permis de déformer le cube central comme dans l’œuvre de Mohr. Ensuite, pour créer une continuité avec les cubes suivants, la rotation du premier cube a servi de base pour établir les quatre divisions du prochain cube, toujours dans un état de rotation aléatoire suivant son centre. Apparaît alors une continuité des arêtes des cubes, à l’instar de Divisibility II. Ces opérations, de nature plutôt linéaire, ont été développées dans les 3 dimensions par le déploiement de cette procédure algorithmique suivant les arrêtes d’un cube de plus grande taille. La succession fluide de formes présente dans Divisibility III se révèle alors.
Manfred Mohr, Divisibilty I (1980-1984), Divisibility II & III (1984-1986)
Interprétation par modèle procédural
Christophe Demiralp & Kadir Kaya
Question d'Architecture, Informatique et Multimédia
Ce projet a été réalisé dans le cadre du cours « Analyse formelle et processus informatique » (enseignants: Denis Derycke (coord.), Michel Lefèvre, Julien Rippinger). Le travail proposé aux étudiants consiste à explorer un système de composition autonome en se basant sur l’analyse d’une œuvre d’art. Les étudiants transcrivent leur interprétation de l’œuvre choisie dans le langage de programmation Python, et génèrent des configurations spatiales paramétriques pour investir l’espace d’un cube de 10 cm de côté. Ces processus analytiques et génératifs s’opèrent exclusivement dans un espace graphique axonométrique et utilisent l’impression 3D par extrusion de plastique.
La méthode de conception de Manfred Mohr consiste à créer une succession d’œuvres, chacune étant une évolution de la précédente. L’univers formel bidimensionnel dans lequel il place l’intégralité de cette série d’œuvres provient de projections axonométriques de cubes. Dans Divisibility I, l’artiste combine quatre projections d’un cube pivotant aléatoirement sur son centre. Dans Divisibilty II, il détermine une nouvelle règle de composition qui consiste à utiliser la rotation du cube existant pour diviser le cube qui lui succède, ce qui permet de créer une continuité entre les arêtes des différents cubes. Dans Divisiblity III, Manfred Mohr synthétise l’œuvre ; il connecte les centres des cubes de Divisibility II et remplace les arêtes par des hachures pour obtenir une forme lisible, fluide et minimaliste.
Le travail d’analyse a permis de mettre en évidence les différentes opérations récurrentes effectuées par Manfred Mohr, pour ensuite les insérer dans un espace à trois dimensions. Divisiblity I a été interprété en divisant un cube en état de rotation en quatre autres cubes, ce qui a permis de déformer le cube central comme dans l’œuvre de Mohr. Ensuite, pour créer une continuité avec les cubes suivants, la rotation du premier cube a servi de base pour établir les quatre divisions du prochain cube, toujours dans un état de rotation aléatoire suivant son centre. Apparaît alors une continuité des arêtes des cubes, à l’instar de Divisibility II. Ces opérations, de nature plutôt linéaire, ont été développées dans les 3 dimensions par le déploiement de cette procédure algorithmique suivant les arrêtes d’un cube de plus grande taille. La succession fluide de formes présente dans Divisibility III se révèle alors.