Philip Glass, Music in Similar Motion (1969)
Interprétation par modèle procédural
Gaston Demoulin, Loic Mabire
Question d'Architecture, Informatique et Multimédia
Ce projet a été réalisé dans le cadre du cours « Analyse formelle et processus informatique » (enseignants: Denis Derycke (coord.), Michel Lefèvre, Julien Rippinger). Le travail proposé aux étudiants consiste à explorer un système de composition autonome en se basant sur l’analyse d’une œuvre d’art. Les étudiants transcrivent leur interprétation de l’œuvre choisie dans le langage de programmation Python, et génèrent des configurations spatiales paramétriques pour investir l’espace d’un cube de 10 cm de côté. Ces processus analytiques et génératifs s’opèrent exclusivement dans un espace graphique axonométrique et utilisent à des fins exploratoires l’impression 3D par extrusion de plastique ou par solidification de résine.
Ecrite en 1969 par Philip Glass, Music in Similar Motion est une pièce composée de 14 mesures qui évoluent chacune en ajoutant ou supprimant des notes par rapport à la mesure précédente. Le morceau commence avec un instrument « meneur » qui joue la première mesure en boucle. Quand le meneur décide de passer à la mesure suivante, il lance un signal aux autres instruments. Ceux-ci savent alors que la mesure va être répétée 2 fois avant de passer à la suivante. Chaque musicien peut décider de son entrée dans le morceau à condition que ce soit au commencement d’une nouvelle mesure. La musique se termine avec tous les instruments jouant simultanément, jusqu’à ce qu’ils s’arrêtent tous de jouer en même temps à la fin de la répétition de la 14ème mesure.
L’interprétation formelle de cette œuvre suit les règles de composition de la partition originale. Un algorithme crée une série de 14 courbes évolutives représentant les mesures. Plus on avance dans le morceau, plus les courbes ondulent et se complexifient. Chacune de ces courbes se répète entre 3 et 10 fois, et est différente à chaque lancement de l’algorithme. Les courbes ainsi générées sont empilées et mises à l’échelle pour former une face de 10cm de large. Ensuite, les courbes sont dupliquées et extrudées sur la largeur en fonction du nombre d’instruments (de 2 à 5) et de la hauteur de leur son, de façon à créer une tour de 10cm de côté et de hauteur variable. La courbe correspondant au signal du meneur est extrudée sur l’entièreté de la largeur et relient tous les instruments entre eux de façon harmonique. Le cube final est un extrait aléatoire de cette tour. La variation de la porosité de ce cube à chaque itération démontre la complexité des mesures jouées et le nombre d’instruments engagés dans le morceau à ce moment.
Philip Glass, Music in Similar Motion (1969)
Interprétation par modèle procédural
Gaston Demoulin, Loic Mabire
Question d'Architecture, Informatique et Multimédia
Ce projet a été réalisé dans le cadre du cours « Analyse formelle et processus informatique » (enseignants: Denis Derycke (coord.), Michel Lefèvre, Julien Rippinger). Le travail proposé aux étudiants consiste à explorer un système de composition autonome en se basant sur l’analyse d’une œuvre d’art. Les étudiants transcrivent leur interprétation de l’œuvre choisie dans le langage de programmation Python, et génèrent des configurations spatiales paramétriques pour investir l’espace d’un cube de 10 cm de côté. Ces processus analytiques et génératifs s’opèrent exclusivement dans un espace graphique axonométrique et utilisent à des fins exploratoires l’impression 3D par extrusion de plastique ou par solidification de résine.
Ecrite en 1969 par Philip Glass, Music in Similar Motion est une pièce composée de 14 mesures qui évoluent chacune en ajoutant ou supprimant des notes par rapport à la mesure précédente. Le morceau commence avec un instrument « meneur » qui joue la première mesure en boucle. Quand le meneur décide de passer à la mesure suivante, il lance un signal aux autres instruments. Ceux-ci savent alors que la mesure va être répétée 2 fois avant de passer à la suivante. Chaque musicien peut décider de son entrée dans le morceau à condition que ce soit au commencement d’une nouvelle mesure. La musique se termine avec tous les instruments jouant simultanément, jusqu’à ce qu’ils s’arrêtent tous de jouer en même temps à la fin de la répétition de la 14ème mesure.
L’interprétation formelle de cette œuvre suit les règles de composition de la partition originale. Un algorithme crée une série de 14 courbes évolutives représentant les mesures. Plus on avance dans le morceau, plus les courbes ondulent et se complexifient. Chacune de ces courbes se répète entre 3 et 10 fois, et est différente à chaque lancement de l’algorithme. Les courbes ainsi générées sont empilées et mises à l’échelle pour former une face de 10cm de large. Ensuite, les courbes sont dupliquées et extrudées sur la largeur en fonction du nombre d’instruments (de 2 à 5) et de la hauteur de leur son, de façon à créer une tour de 10cm de côté et de hauteur variable. La courbe correspondant au signal du meneur est extrudée sur l’entièreté de la largeur et relient tous les instruments entre eux de façon harmonique. Le cube final est un extrait aléatoire de cette tour. La variation de la porosité de ce cube à chaque itération démontre la complexité des mesures jouées et le nombre d’instruments engagés dans le morceau à ce moment.