Steve Reich, Melodica (1966)
Interprétation par modèle procédural
Johan Kouaho, Jacques Martens
Question d'Architecture, Informatique et Multimédia
Ce projet a été réalisé dans le cadre du cours « Analyse formelle et processus informatique » (enseignants: Denis Derycke (coord.), Michel Lefèvre, Julien Rippinger). Le travail proposé aux étudiants consiste à explorer un système de composition autonome en se basant sur l’analyse d’une œuvre d’art. Les étudiants transcrivent leur interprétation de l’œuvre choisie dans le langage de programmation Python, et génèrent des configurations spatiales paramétriques pour investir l’espace d’un cube de 10 cm de côté. Ces processus analytiques et génératifs s’opèrent exclusivement dans un espace graphique axonométrique et utilisent à des fins exploratoires l’impression 3D par extrusion de plastique ou par solidification de résine.
Composée en 1966 par Steve Reich, Melodica est une pièce musicale dont le principe est le déphasage. Quatre voix jouent une mélodie identique très simple au mélodica, chacune avec un tempo très légèrement différent. Le morceau commence avec une voix à laquelle les trois autres viennent progressivement s’ajouter, pour constituer un canon à quatre voix indépendantes. Chaque nouvelle voix a un tempo plus rapide que les précédentes. Les sonorités engendrées évoluent selon les décalages ou les correspondances de phases entre la dissonance et l’harmonie totale.
L’interprétation formelle de cette œuvre de Reich se base d’abord sur une traduction graphique bidimensionnelle du déphasage : chaque voix est représentée par des barrettes parallèles dont la vitesse de phase est exprimée par une rotation incrémentale. Plus le tempo de la voix est élevé, plus l’angle de rotation est important. Les barrettes sont extrudées selon une hauteur spécifique pour chaque voix. Le résultat de cette superposition crée des jeux formels et de lumière subtils, d’une densité évolutive selon la superposition des phases.
Steve Reich, Melodica (1966)
Interprétation par modèle procédural
Johan Kouaho, Jacques Martens
Question d'Architecture, Informatique et Multimédia
Ce projet a été réalisé dans le cadre du cours « Analyse formelle et processus informatique » (enseignants: Denis Derycke (coord.), Michel Lefèvre, Julien Rippinger). Le travail proposé aux étudiants consiste à explorer un système de composition autonome en se basant sur l’analyse d’une œuvre d’art. Les étudiants transcrivent leur interprétation de l’œuvre choisie dans le langage de programmation Python, et génèrent des configurations spatiales paramétriques pour investir l’espace d’un cube de 10 cm de côté. Ces processus analytiques et génératifs s’opèrent exclusivement dans un espace graphique axonométrique et utilisent à des fins exploratoires l’impression 3D par extrusion de plastique ou par solidification de résine.
Composée en 1966 par Steve Reich, Melodica est une pièce musicale dont le principe est le déphasage. Quatre voix jouent une mélodie identique très simple au mélodica, chacune avec un tempo très légèrement différent. Le morceau commence avec une voix à laquelle les trois autres viennent progressivement s’ajouter, pour constituer un canon à quatre voix indépendantes. Chaque nouvelle voix a un tempo plus rapide que les précédentes. Les sonorités engendrées évoluent selon les décalages ou les correspondances de phases entre la dissonance et l’harmonie totale.
L’interprétation formelle de cette œuvre de Reich se base d’abord sur une traduction graphique bidimensionnelle du déphasage : chaque voix est représentée par des barrettes parallèles dont la vitesse de phase est exprimée par une rotation incrémentale. Plus le tempo de la voix est élevé, plus l’angle de rotation est important. Les barrettes sont extrudées selon une hauteur spécifique pour chaque voix. Le résultat de cette superposition crée des jeux formels et de lumière subtils, d’une densité évolutive selon la superposition des phases.