Les Arts de faire
Julia Georges
Question d'Architecture et Cinéma
Le cours de l’option architecture et cinéma a mis en tension deux notions : la traversée (lente) urbaine et la performance. Des gestes du quotidien, observés, cadrés, réitérés deviennent performatifs. Des fragments de vie quotidienne qui, observés, conscientisés transforment la rue, la place, les parcs urbains en tout autant de scènes de la vie quotidienne. Une marche performative, une occurrence au tournant de la rue, la performance suscite l’imaginaire et aiguise le regard. Les sons deviennent musique. La dimension performative d’une traversée de ville provoque le réel à s’identifier et stimule de l’imaginaire. Ces observations situées ont été cartographiées, interprétées, associées, progressivement et ont donné naissance à onze films dont quatre sont présentés à l'exposition virtuelle.
Les Arts de faire, c'est une traversée singulière du Steenweg, à travers différents fragments du quotidien. C'est le passage du réel à l'imaginaire comme réappropriation de la ville.
S’approprier l’espace, si ce n’est être entendu, c’est déjà se montrer, c’est dire « je suis là » et dire « j’existe ». « Les Arts de faire » célèbre la rue à travers un portrait singulier, pensé comme une poésie du quotidien. La rue y est le personnage principal. Elle est à la fois théâtre du spectacle vivant, territoire d’expression et le lieu privilégié des résistances face à certaines formes de pouvoir. À travers la collecte des fragments de cette traversée quotidienne, le court-métrage joue des limites entre le réel et l’imaginaire. Il montre ce qui est conforme, ce qui ne l’est pas, et l’ambiguïté qui existe entre les deux. C’est une invitation à regarder la rue.
Les Arts de faire
Julia Georges
Question d'Architecture et Cinéma
Le cours de l’option architecture et cinéma a mis en tension deux notions : la traversée (lente) urbaine et la performance. Des gestes du quotidien, observés, cadrés, réitérés deviennent performatifs. Des fragments de vie quotidienne qui, observés, conscientisés transforment la rue, la place, les parcs urbains en tout autant de scènes de la vie quotidienne. Une marche performative, une occurrence au tournant de la rue, la performance suscite l’imaginaire et aiguise le regard. Les sons deviennent musique. La dimension performative d’une traversée de ville provoque le réel à s’identifier et stimule de l’imaginaire. Ces observations situées ont été cartographiées, interprétées, associées, progressivement et ont donné naissance à onze films dont quatre sont présentés à l'exposition virtuelle.
Les Arts de faire, c'est une traversée singulière du Steenweg, à travers différents fragments du quotidien. C'est le passage du réel à l'imaginaire comme réappropriation de la ville.
S’approprier l’espace, si ce n’est être entendu, c’est déjà se montrer, c’est dire « je suis là » et dire « j’existe ». « Les Arts de faire » célèbre la rue à travers un portrait singulier, pensé comme une poésie du quotidien. La rue y est le personnage principal. Elle est à la fois théâtre du spectacle vivant, territoire d’expression et le lieu privilégié des résistances face à certaines formes de pouvoir. À travers la collecte des fragments de cette traversée quotidienne, le court-métrage joue des limites entre le réel et l’imaginaire. Il montre ce qui est conforme, ce qui ne l’est pas, et l’ambiguïté qui existe entre les deux. C’est une invitation à regarder la rue.