De l’autonomie du lieu présent - La potentialité critique de l’architecture.
Alexis Tribel
Question d'Architecture: Histoire, Théorie et Critique (module II)
L’architecture, en tant qu’édifice construit, peut-elle être critique? Que la discipline soit approchée comme une inscription dans un contexte régi par des forces hétéronomes extérieures dominantes, ou comme une circonscription au sein d’elle-même, la question reste et demeure — les objets des débats qui l’entourent, eux, changent.
S’appuyant sur une (re)lecture d’un petit pavillon des Smithson et du cimetière de Rossi, ce court essai propose une promenade entre certaines théories de l’architecture et, sans l’ambition de proposer ne fut-ce qu’un embryon de réponse, entre certains engagements pour une architecture critique — et les doutes qui l’accompagnent sur sa capacité à l’être. Le terme promenade est peut-être inadéquat et injuste ; et peut-être s’agirait-il en fait plutôt d’une errance interprétative torturée, coincée entre les murs d’un labyrinthe encore en construction — murs déchirés entre histoire(s), contexte(s) et autonomie(s) formelle(s).
Si cela n’en a pas l’air, il s’agit bien d’une invitation ; mais au terme de cette promenade, ou de cette errance (ne sont-elles pas finalement les deux faces d’une même pièce, elles aussi?), attendez-vous à toujours être devant des portes closes…
De l’autonomie du lieu présent - La potentialité critique de l’architecture.
Alexis Tribel
Question d'Architecture: Histoire, Théorie et Critique (module II)
L’architecture, en tant qu’édifice construit, peut-elle être critique? Que la discipline soit approchée comme une inscription dans un contexte régi par des forces hétéronomes extérieures dominantes, ou comme une circonscription au sein d’elle-même, la question reste et demeure — les objets des débats qui l’entourent, eux, changent.
S’appuyant sur une (re)lecture d’un petit pavillon des Smithson et du cimetière de Rossi, ce court essai propose une promenade entre certaines théories de l’architecture et, sans l’ambition de proposer ne fut-ce qu’un embryon de réponse, entre certains engagements pour une architecture critique — et les doutes qui l’accompagnent sur sa capacité à l’être. Le terme promenade est peut-être inadéquat et injuste ; et peut-être s’agirait-il en fait plutôt d’une errance interprétative torturée, coincée entre les murs d’un labyrinthe encore en construction — murs déchirés entre histoire(s), contexte(s) et autonomie(s) formelle(s).
Si cela n’en a pas l’air, il s’agit bien d’une invitation ; mais au terme de cette promenade, ou de cette errance (ne sont-elles pas finalement les deux faces d’une même pièce, elles aussi?), attendez-vous à toujours être devant des portes closes…