Terrains d'Architecture
Victor Brunfaut, Bertrand Terlinden
La thématique autour de laquelle se structure l’atelier est celle de l’architecture comme processus de transformation.
Le cours d’atelier de projet d’architecture vise, dans le cadre de l’atelier Terrains d’architecture, à l’acquisition par les étudiants des moyens de l’architecte (principalement : le dessin, la capacité de penser l’espace, la «synthèse architecturale»), mais au-delà, à offrir aux étudiants un lieu où penser leur rôle – d’étudiant en architecture et de futur architecte. L’accent est mis sur la dimension collective de production de l’architecture, que ce soit au sein de l’atelier (le travail de groupe et la co-production sont favorisés) ou dans le rapport à la commande (prise en compte de la dimension collective de l’acte architectural).
Les compétences visées sont dès lors, outre celles de la conception architecturale (dimensionnement, capacité de travail aux différentes échelles du projet, maniement des éléments programmatiques, dessin, maquette, maniement des références architecturales,…), celles liées à la compréhension et à la prise en compte de la spécificité des situations: le projet est « situé » dans le temps et l’espace (il s’inscrit dans un processus, dans un contexte culturel précis, porté par des acteurs spécifiques), et les différents acteurs de ce processus sont « situés » - ils ont leur bagage, leurs attentes, leur « expertise ».
En cette année particulière de crise sanitaire, nous avons décidé d’ouvrir l’horizon et d’offrir aux étudiants la possibilité de choisir entre deux contextes, Tunis et Tetouan, pour développer un travail en parallèle sur ces deux terrains. Le travail sur Tetouan s’inscrit dans le cadre du projet Melimed (projet Erasmus + sur trois ans (2021 à 2023) avec les écoles d’architecture de Marseille, Venise et Rabat), et impliquera la collaboration avec l’école d’architecture de Rabat. La possibilité de travailler sur Tunis nous est ouverte par le travail d’une étudiante entamé au premier quadrimestre, et s’inscrit dans la perspective de l’organisation de workshops croisés avec l’école d’architecture de Tunis en automne prochain, en vue d’accueillir fin 2021 l’exposition « Gros plans : paysages urbains de Tunisie ». Dans les deux cas, le travail devra s’est appuyé sur les matériaux bibliographiques et autres à disposition, ainsi que sur la collaboration avec des étudiant.e.s sur place.
La clef d’entrée aux deux contextes mis en regard est celle de la fabrication de la ville, avec un focus particulier sur les processus d’urbanisation dite « informelle » dans leur rapport avec l’urbanisation « formelle ». Nous nous intéressons aux formes que prend l’urbanisation, à travers une analyse diachronique (analyse sédimentaire, compréhension des dynamiques de formation et transformation du territoire) et synchronique (analyse des matériaux urbains présents sur le territoire).
De manière générale, les territoires sont abordés à travers les notions de sédiment (Terlinden), de palimpseste (Corboz) et de matériau urbain (Secchi et Viganò). Ces notions s’inscrivent dans le sillage de la tradition typo-morphologique. Elle permet d’aborder le projet d’architecture et/ou d’urbanisme comme moment/instrument de production de la ville, impliquant des acteurs spécifiques.
Terrains d'Architecture
Victor Brunfaut, Bertrand Terlinden
La thématique autour de laquelle se structure l’atelier est celle de l’architecture comme processus de transformation.
Le cours d’atelier de projet d’architecture vise, dans le cadre de l’atelier Terrains d’architecture, à l’acquisition par les étudiants des moyens de l’architecte (principalement : le dessin, la capacité de penser l’espace, la «synthèse architecturale»), mais au-delà, à offrir aux étudiants un lieu où penser leur rôle – d’étudiant en architecture et de futur architecte. L’accent est mis sur la dimension collective de production de l’architecture, que ce soit au sein de l’atelier (le travail de groupe et la co-production sont favorisés) ou dans le rapport à la commande (prise en compte de la dimension collective de l’acte architectural).
Les compétences visées sont dès lors, outre celles de la conception architecturale (dimensionnement, capacité de travail aux différentes échelles du projet, maniement des éléments programmatiques, dessin, maquette, maniement des références architecturales,…), celles liées à la compréhension et à la prise en compte de la spécificité des situations: le projet est « situé » dans le temps et l’espace (il s’inscrit dans un processus, dans un contexte culturel précis, porté par des acteurs spécifiques), et les différents acteurs de ce processus sont « situés » - ils ont leur bagage, leurs attentes, leur « expertise ».
En cette année particulière de crise sanitaire, nous avons décidé d’ouvrir l’horizon et d’offrir aux étudiants la possibilité de choisir entre deux contextes, Tunis et Tetouan, pour développer un travail en parallèle sur ces deux terrains. Le travail sur Tetouan s’inscrit dans le cadre du projet Melimed (projet Erasmus + sur trois ans (2021 à 2023) avec les écoles d’architecture de Marseille, Venise et Rabat), et impliquera la collaboration avec l’école d’architecture de Rabat. La possibilité de travailler sur Tunis nous est ouverte par le travail d’une étudiante entamé au premier quadrimestre, et s’inscrit dans la perspective de l’organisation de workshops croisés avec l’école d’architecture de Tunis en automne prochain, en vue d’accueillir fin 2021 l’exposition « Gros plans : paysages urbains de Tunisie ». Dans les deux cas, le travail devra s’est appuyé sur les matériaux bibliographiques et autres à disposition, ainsi que sur la collaboration avec des étudiant.e.s sur place.
La clef d’entrée aux deux contextes mis en regard est celle de la fabrication de la ville, avec un focus particulier sur les processus d’urbanisation dite « informelle » dans leur rapport avec l’urbanisation « formelle ». Nous nous intéressons aux formes que prend l’urbanisation, à travers une analyse diachronique (analyse sédimentaire, compréhension des dynamiques de formation et transformation du territoire) et synchronique (analyse des matériaux urbains présents sur le territoire).
De manière générale, les territoires sont abordés à travers les notions de sédiment (Terlinden), de palimpseste (Corboz) et de matériau urbain (Secchi et Viganò). Ces notions s’inscrivent dans le sillage de la tradition typo-morphologique. Elle permet d’aborder le projet d’architecture et/ou d’urbanisme comme moment/instrument de production de la ville, impliquant des acteurs spécifiques.