Repenser Gérardchamps à travers la Vesdre, Verviers.
Tom Germeau
TerrainS
A l’échelle du territoire
Le quartier de Gérardchamps a fortement été impacté par les inondations de juillet 2021, elles peuvent être expliquées en partie par la présence du viaduc construit dans les années 70. En effet, pour mettre en place cette infrastructure routière d’envergure, témoin de la modernité d’après-guerre, un bras entier de la Vesdre a été comblé pour mener à bien le projet automobile. Cet ancien bras caractérisait auparavant le site, où l’industrie textile de Verviers s’était installée le long de ce dernier. L’eau de la rivière coulait dans cet ensemble industriel, dénommé l’île Adam.
La vision urbanistique vise à redonner place à l’eau en redessinant à travers le quartier ce bras disparu. En temps de crue, l’eau a ainsi la possibilité de reprendre son cours naturel en minimisant les dégâts causés par les inondations. En temps normal, cette rivière sèche a un potentiel d’urbanité en accueillant la vesdrienne.
A l’échelle du bâti
Le projet vise à réaffecter une ancienne usine textile au bord de la rivière sèche, en acceptant l’eau par un rez-de-chaussée perméable. Pour redonner vie à ce patrimoine industriel, l’idée est d’y insérer un équipement sportif. Au rez-de-chaussée, des équipements de moindres coûts y sont disposés pour minimiser les dégâts en cas de crue et les parties de sanitaires et de vestiaires sont surélevées pour les protéger. Dans cette logique d’accepter l’eau au sien du projet, l’ensemble des équipements plus coûteux sont insérés au premier étage tel la cuisine et les machines de sport.
Le projet peut se résumer en trois interventions clef :
Repenser Gérardchamps à travers la Vesdre, Verviers.
Tom Germeau
TerrainS
A l’échelle du territoire
Le quartier de Gérardchamps a fortement été impacté par les inondations de juillet 2021, elles peuvent être expliquées en partie par la présence du viaduc construit dans les années 70. En effet, pour mettre en place cette infrastructure routière d’envergure, témoin de la modernité d’après-guerre, un bras entier de la Vesdre a été comblé pour mener à bien le projet automobile. Cet ancien bras caractérisait auparavant le site, où l’industrie textile de Verviers s’était installée le long de ce dernier. L’eau de la rivière coulait dans cet ensemble industriel, dénommé l’île Adam.
La vision urbanistique vise à redonner place à l’eau en redessinant à travers le quartier ce bras disparu. En temps de crue, l’eau a ainsi la possibilité de reprendre son cours naturel en minimisant les dégâts causés par les inondations. En temps normal, cette rivière sèche a un potentiel d’urbanité en accueillant la vesdrienne.
A l’échelle du bâti
Le projet vise à réaffecter une ancienne usine textile au bord de la rivière sèche, en acceptant l’eau par un rez-de-chaussée perméable. Pour redonner vie à ce patrimoine industriel, l’idée est d’y insérer un équipement sportif. Au rez-de-chaussée, des équipements de moindres coûts y sont disposés pour minimiser les dégâts en cas de crue et les parties de sanitaires et de vestiaires sont surélevées pour les protéger. Dans cette logique d’accepter l’eau au sien du projet, l’ensemble des équipements plus coûteux sont insérés au premier étage tel la cuisine et les machines de sport.
Le projet peut se résumer en trois interventions clef :