Dans un contexte difficile, au nord de Milan, le quartier de Gratosoglio répond à une architecture d’après guerre, formé de barres et de tours de logements sociaux. Le projet s'intéresse aux questions sociales du quartier moderniste construit par BBPR. La proposition met en place un nouveau système économique d'inclusion basé sur l'échange et la récupération des matériaux, où les habitants sont générateurs du système.

L'enjeu est donc de permettre aux habitants de se ré-approprier les lieux en redéfinissant la place de la voiture, réinvestissant les espaces vert, en créant de nouveaux lieux commun d’échanges de savoirs et de services, capables d’accueillir les communautés.  Ces places publiques ont été activées par un travail d'architecture sur les rez-de-chaussée des bâtiments et de nouvelles entrées. Les outils mis en place permettent une autonomie du système, par cette circularité induisant un système « zéro déchets ».