L’asphalte
Nandini Debiesme & Benoît Roux
Unité de Production
Benedikte Zitouni est le point de départ d’une réflexion sur l’asphalte à Ganshoren. Elle nous dit que l’asphalte s’estimposé dans les rues de Bruxelles au moment de l’hygiénisme. L’asphalte, par ses qualités d’imperméabilité et de surface lisse, crée une interface étanche entre le sol et l’air, empêchant les bactéries de proliférer. En parallèle, il ne faut pas oublier que l’asphalte est un by-product de l’industrie pétrolière, en pleine expansion. Le pétrole fait rouler nos voitures, et ses résidus s’étalent au sol pour devenir route.
Une parcelle de ganshoren, encore plus qu’ailleurs, s’est faite coloniser par l’asphalte : la zone commerciale/industrielle. Cette nappe d’asphalte est antérieure à toute architecture qui s’y pose. « No parking, No business ». Le Carrefour n’est qu’une extrusion de cette nappe avec son parking en toiture. Ce bâtiment est le point de départ de notre intervention. On le considère comme un héritage – un parking devant, un parking dessus et une structure qui le porte.
Le site est sujet aux inondations, l’eau qui y tombe ne peut pénétrer le sol et vient saturer les quelques avaloirs. Mais que se passe-t-il si l’on considère la toiture asphaltée comme réservoir d’eau? Qu’est-ce que c’est de vivre sous un lac? Par ce projet, la question du cycle de l’eau est abordée; de son accueil à son rejet.
On fait l’exercice de répondre contextuellement à cette question. Le site est composé de logements, d’industries, d’une friche et d’un parking. Les trois premiers viennent percoler à l'intérieur du bâtiment et profiter de la réserve d’eau. Le parking est le lieu de l’asphalte. Ce lieu c’est celui des nomades, des skaters, des joggers, des amoureux de road-trips et de drive-in… Par quelques interventions – désasphalter, tracer des lignes, recouler de l’asphalte et distribuer l’eau – le parking devient hospitalier aux cultures crées par l’asphalte. La friche s'immisçant dans le bâtiment est l’exutoire des eaux de ce lieu. L’eau y est traitée par phytoépuration.
L’asphalte
Nandini Debiesme & Benoît Roux
Unité de Production
Benedikte Zitouni est le point de départ d’une réflexion sur l’asphalte à Ganshoren. Elle nous dit que l’asphalte s’estimposé dans les rues de Bruxelles au moment de l’hygiénisme. L’asphalte, par ses qualités d’imperméabilité et de surface lisse, crée une interface étanche entre le sol et l’air, empêchant les bactéries de proliférer. En parallèle, il ne faut pas oublier que l’asphalte est un by-product de l’industrie pétrolière, en pleine expansion. Le pétrole fait rouler nos voitures, et ses résidus s’étalent au sol pour devenir route.
Une parcelle de ganshoren, encore plus qu’ailleurs, s’est faite coloniser par l’asphalte : la zone commerciale/industrielle. Cette nappe d’asphalte est antérieure à toute architecture qui s’y pose. « No parking, No business ». Le Carrefour n’est qu’une extrusion de cette nappe avec son parking en toiture. Ce bâtiment est le point de départ de notre intervention. On le considère comme un héritage – un parking devant, un parking dessus et une structure qui le porte.
Le site est sujet aux inondations, l’eau qui y tombe ne peut pénétrer le sol et vient saturer les quelques avaloirs. Mais que se passe-t-il si l’on considère la toiture asphaltée comme réservoir d’eau? Qu’est-ce que c’est de vivre sous un lac? Par ce projet, la question du cycle de l’eau est abordée; de son accueil à son rejet.
On fait l’exercice de répondre contextuellement à cette question. Le site est composé de logements, d’industries, d’une friche et d’un parking. Les trois premiers viennent percoler à l'intérieur du bâtiment et profiter de la réserve d’eau. Le parking est le lieu de l’asphalte. Ce lieu c’est celui des nomades, des skaters, des joggers, des amoureux de road-trips et de drive-in… Par quelques interventions – désasphalter, tracer des lignes, recouler de l’asphalte et distribuer l’eau – le parking devient hospitalier aux cultures crées par l’asphalte. La friche s'immisçant dans le bâtiment est l’exutoire des eaux de ce lieu. L’eau y est traitée par phytoépuration.