Idderdorp
Pauline Dubois
Histoire, Théorie, Critique II
« Belgian architecture can best be described in terms of absence. The complete absence of all elements which make the architecture of today so exciting mark it as the commonplace. (…) It is a protest against rational uniformity. (…) They do not dissociate from the commonplace. They belong to it. They emerge from it and have fun with it. They challenge it. But playing with it they keep it at a distance. » [BEKAERT, 1987; 91]
La banalité est accessible, compréhensible par tous et vécue par chacun, mais pourtant souvent mésestimée [hidden in plain sight]. Ce projet marque une volonté d’explorer une partie de la production architecturale belge à travers son caractère ordinaire mais néanmoins équivoque. Le milieu rural belge regorge d’éléments, de détails, parfois curieux, qui vont jusqu’à créer de merveilleux accidents. L’auteur flamand Geert Bekaert décrit l’architecture belge à travers le lieu commun, que l’on peut définir comme étant un mélange d’actions individuelles et collectives, de bricolages clandestins et d’architecture. Le projet tente de rendre compte en images de ce lieu commun : le dessin d’une salle des fêtes au sein du village fictif d’Idderdorp (ieder, n’importe quel – dorp, village). Celui-ci est une collection de détails constructifs de six villages (Rumsdorp, Wanze, Heks, Villers-le-Bouillet, Boekhout et Bovenistier). Ce « village » reprend le rebouchage de fenêtres, les angles particuliers, les vérandas, les garages en blocs de béton standards, ... Ces éléments a priori anecdotiques deviennent, à force de répétition, un symbole du milieu rural. La salle des fêtes reprend alors toutes ces typologies, déposées de manière pragmatique, au besoin du projet. Le projet devient alors un endroit banal au sein du lieu commun.
Idderdorp
Pauline Dubois
Histoire, Théorie, Critique II
« Belgian architecture can best be described in terms of absence. The complete absence of all elements which make the architecture of today so exciting mark it as the commonplace. (…) It is a protest against rational uniformity. (…) They do not dissociate from the commonplace. They belong to it. They emerge from it and have fun with it. They challenge it. But playing with it they keep it at a distance. » [BEKAERT, 1987; 91]
La banalité est accessible, compréhensible par tous et vécue par chacun, mais pourtant souvent mésestimée [hidden in plain sight]. Ce projet marque une volonté d’explorer une partie de la production architecturale belge à travers son caractère ordinaire mais néanmoins équivoque. Le milieu rural belge regorge d’éléments, de détails, parfois curieux, qui vont jusqu’à créer de merveilleux accidents. L’auteur flamand Geert Bekaert décrit l’architecture belge à travers le lieu commun, que l’on peut définir comme étant un mélange d’actions individuelles et collectives, de bricolages clandestins et d’architecture. Le projet tente de rendre compte en images de ce lieu commun : le dessin d’une salle des fêtes au sein du village fictif d’Idderdorp (ieder, n’importe quel – dorp, village). Celui-ci est une collection de détails constructifs de six villages (Rumsdorp, Wanze, Heks, Villers-le-Bouillet, Boekhout et Bovenistier). Ce « village » reprend le rebouchage de fenêtres, les angles particuliers, les vérandas, les garages en blocs de béton standards, ... Ces éléments a priori anecdotiques deviennent, à force de répétition, un symbole du milieu rural. La salle des fêtes reprend alors toutes ces typologies, déposées de manière pragmatique, au besoin du projet. Le projet devient alors un endroit banal au sein du lieu commun.