Le Laboratoire Histoire Théorie Critique propose une formation qui combine les spécificités de l’approche théorique caractéristique des formations optionnelles et la recherche appliquée propre à tout atelier du projet d’architecture.
Durant le second quadrimestre de cette année 2019–2020, les étudiant.e.s de l’option ont été invité.e.s, comme dans l’atelier associé, à se saisir de la proposition curatoriale faite par les architectes de ADVVT et leur équipe pour la XVe Biennale Internationale d’Architecture de Venise (2016). Intitulée Bravoure Scarcity Beauty, celle-ci entendait questionner la contemporanéité du rapport des architectes à l’artisanat, dans des conditions générales de pénurie.
Le projet pédagogique thématique de ce deuxième quadrimestre proposait de reprendre cet appel et cette proposition comme prétexte heuristique susceptible de soutenir notre regard sur la production architecturale d’aujourd’hui et d’hier. A partir d’une recherche personnelle prolongeant et dépassant les limites géographiques et temporelles de la proposition de 2016, les étudiant.e.s ont rédigé un article. Vous trouverez ici les contributions singulières d’Alice Nouvet et Alice Paris.
Cet article reprend l’un des principaux thèmes du catalogue Bravoure, Scarcity, Beauty [1] paru à l’occasion de la Biennale d’architecture de Venise en 2016 (pavillon belge) sur l’idée de rareté.
Mon intérêt pour cette idée a été au départ motivé par les dissonances que l’on trouve au sein de discours issus d’époques multiples qui, placés côte à côte, font entendre des « vérités variables ». C’est pour mieux repérer ces dernières que l’article procède de la collecte de trois textes et propose de les mettre en résonance : le catalogue Bravoure, Scarcity, Beauty déjà évoqué ; le Manuel d’instruction pour le vaisseau spatial « Terre » de R. Buckminster Fuller (1969) parce qu’il permet de (ré)ancrer ce discours, architecture-écologie, en posant la question de la limitation des ressources ; et Où atterrir ? Comment s’orienter en politique, (2017) de Bruno Latour car il nous invite à un changement de métaphore. Alors que Buckminster Fuller propose de penser la Terre comme un vaisseau spatial, Latour suggère de se référer à la divinité Gaïa.
[1] Architecten de vylder vinck taillieu, Doorzon interieurarchitecten, Filip Dujardin, Bravoure, Scarcity, Beauty, 2016, Antwerpen, Flanders Architecture Institute
Le Laboratoire Histoire Théorie Critique propose une formation qui combine les spécificités de l’approche théorique caractéristique des formations optionnelles et la recherche appliquée propre à tout atelier du projet d’architecture.
Durant le second quadrimestre de cette année 2019–2020, les étudiant.e.s de l’option ont été invité.e.s, comme dans l’atelier associé, à se saisir de la proposition curatoriale faite par les architectes de ADVVT et leur équipe pour la XVe Biennale Internationale d’Architecture de Venise (2016). Intitulée Bravoure Scarcity Beauty, celle-ci entendait questionner la contemporanéité du rapport des architectes à l’artisanat, dans des conditions générales de pénurie.
Le projet pédagogique thématique de ce deuxième quadrimestre proposait de reprendre cet appel et cette proposition comme prétexte heuristique susceptible de soutenir notre regard sur la production architecturale d’aujourd’hui et d’hier. A partir d’une recherche personnelle prolongeant et dépassant les limites géographiques et temporelles de la proposition de 2016, les étudiant.e.s ont rédigé un article. Vous trouverez ici les contributions singulières d’Alice Nouvet et Alice Paris.
Cet article reprend l’un des principaux thèmes du catalogue Bravoure, Scarcity, Beauty [1] paru à l’occasion de la Biennale d’architecture de Venise en 2016 (pavillon belge) sur l’idée de rareté.
Mon intérêt pour cette idée a été au départ motivé par les dissonances que l’on trouve au sein de discours issus d’époques multiples qui, placés côte à côte, font entendre des « vérités variables ». C’est pour mieux repérer ces dernières que l’article procède de la collecte de trois textes et propose de les mettre en résonance : le catalogue Bravoure, Scarcity, Beauty déjà évoqué ; le Manuel d’instruction pour le vaisseau spatial « Terre » de R. Buckminster Fuller (1969) parce qu’il permet de (ré)ancrer ce discours, architecture-écologie, en posant la question de la limitation des ressources ; et Où atterrir ? Comment s’orienter en politique, (2017) de Bruno Latour car il nous invite à un changement de métaphore. Alors que Buckminster Fuller propose de penser la Terre comme un vaisseau spatial, Latour suggère de se référer à la divinité Gaïa.
[1] Architecten de vylder vinck taillieu, Doorzon interieurarchitecten, Filip Dujardin, Bravoure, Scarcity, Beauty, 2016, Antwerpen, Flanders Architecture Institute