Valerie Adant, Amance Bintein, Pauline Sylvestre
Pratiques critiques
A travers une posture spéculative prenant la forme d’un récit composé de six chapitres, le projet propose une lecture du territoire de Kivalina, une île barrière située au Nord-Ouest de l’Alaska, et de sa place dans la construction de l’identité culturelle des Inupiats. Le récit se base sur des sources qui relatent des évènements réels ou probables, et permet au projet de construire une ambiguïté entre la fiction et la réalité.
Les Inupiats sont un peuple autochtone originaire du nord-ouest de l’Alaska, qui assure sa subsistance par la chasse, la pêche et la cueillette. La culture inupiaq se définit traditionnellement par de nombreux rituels, croyances notamment autour des baleines, ainsi que par une approche particulièrement respectueuse envers les animaux et le territoire qui les entoure.
En 1905, la loi Nelson est votée par le congrès américain afin d’exercer un contrôle sur les populations autochtones. Cette loi impose la scolarisation de chaque enfant selon le système éducatif américain, entraînant ainsi la sédentarisation de la population autour des écoles. Kivalina, autrefois un camp de chasse utilisé par les Inupiats pendant la saison de chasse à la baleine, devient alors leur lieu de vie permanent. Cette sédentarisation a engendré une première transformation culturelle majeure pour ce peuple.
Aujourd’hui, Kivalina abrite une culture hybride entre leurs traditions et la culture occidentale, et représente un équilibre où s’est enracinée une nouvelle identité Inupiaq. Mais celui-ci est mis en péril par la fragilité du territoire impacté par le réchauffement climatique.
Dans le récit, l'équilibre fragile établi à Kivalina est menacé par l'arrivée d'une tempête dévastatrice. Cette catastrophe naturelle met en lumière les différents acteurs présents sur le territoire et ouvre la voie à de potentielles mutations culturelles à venir.
Valerie Adant, Amance Bintein, Pauline Sylvestre
Pratiques critiques
A travers une posture spéculative prenant la forme d’un récit composé de six chapitres, le projet propose une lecture du territoire de Kivalina, une île barrière située au Nord-Ouest de l’Alaska, et de sa place dans la construction de l’identité culturelle des Inupiats. Le récit se base sur des sources qui relatent des évènements réels ou probables, et permet au projet de construire une ambiguïté entre la fiction et la réalité.
Les Inupiats sont un peuple autochtone originaire du nord-ouest de l’Alaska, qui assure sa subsistance par la chasse, la pêche et la cueillette. La culture inupiaq se définit traditionnellement par de nombreux rituels, croyances notamment autour des baleines, ainsi que par une approche particulièrement respectueuse envers les animaux et le territoire qui les entoure.
En 1905, la loi Nelson est votée par le congrès américain afin d’exercer un contrôle sur les populations autochtones. Cette loi impose la scolarisation de chaque enfant selon le système éducatif américain, entraînant ainsi la sédentarisation de la population autour des écoles. Kivalina, autrefois un camp de chasse utilisé par les Inupiats pendant la saison de chasse à la baleine, devient alors leur lieu de vie permanent. Cette sédentarisation a engendré une première transformation culturelle majeure pour ce peuple.
Aujourd’hui, Kivalina abrite une culture hybride entre leurs traditions et la culture occidentale, et représente un équilibre où s’est enracinée une nouvelle identité Inupiaq. Mais celui-ci est mis en péril par la fragilité du territoire impacté par le réchauffement climatique.
Dans le récit, l'équilibre fragile établi à Kivalina est menacé par l'arrivée d'une tempête dévastatrice. Cette catastrophe naturelle met en lumière les différents acteurs présents sur le territoire et ouvre la voie à de potentielles mutations culturelles à venir.