Récits architecturaux sur la pierre de Kersanton
Charlotte Minet
Pratiques critiques
Ce travail est une lecture d’un territoire au fond de la rade de Brest, dans le village de l’Hôpital-Camfrout, autour du plus grand filon de pierre de Kersanton. Une lecture qui rend compte d’un témoignage passé difficile industriel, d’une qualité minéralogique sur une géographie restreinte, d'une richesse architecturale et sociétale locale.
En 1984, l’activité d’extraction de la pierre de Kersanton est bel et bien finie, la dernière des cinq carrières du village ferme définitivement. L’économie locale gagnée par ses qualités et son savoir faire se sont dissipés au profit du béton et des blocs de parpaing.
Aujourd’hui cette pierre est « morte ». Sa ressource est présente mais elle n’est plus rentable après toutes ces années d’anthropisations. La seule manière de pratiquer avec ce minéral, c’est utiliser ce qu’il reste. C’est utiliser les blocs de taille et les moellons de déchets éparpillés un peu partout sur le territoire. C’est déconstruire des restes et des ruines pour rebâtir.
Ici la pratique est un état des lieux, laisser tel quel, magnifier l’existant et un héritage par le biais de plusieurs dispositifs sur des traces, des monuments. C’est un voyage sur le temps des anecdotes du passé et sur le temps des ressentis du présent. C’est spéculer sur la manière de magnifier autour de problématiques et narrations. Seules les familles propriétaires de ces terres peuvent et pourront l’observer, mais aussi les voyageurs curieux et sensibles.
Par le biais de dispositifs, c’est alors spéculer en rentrant directement dans la matière pour comprendre de quoi on parle. C’est adopter la cohésion, l’interaction. C’est planifier le temps de l’itinéraire, le temps de l’errance.
Récits architecturaux sur la pierre de Kersanton
Charlotte Minet
Pratiques critiques
Ce travail est une lecture d’un territoire au fond de la rade de Brest, dans le village de l’Hôpital-Camfrout, autour du plus grand filon de pierre de Kersanton. Une lecture qui rend compte d’un témoignage passé difficile industriel, d’une qualité minéralogique sur une géographie restreinte, d'une richesse architecturale et sociétale locale.
En 1984, l’activité d’extraction de la pierre de Kersanton est bel et bien finie, la dernière des cinq carrières du village ferme définitivement. L’économie locale gagnée par ses qualités et son savoir faire se sont dissipés au profit du béton et des blocs de parpaing.
Aujourd’hui cette pierre est « morte ». Sa ressource est présente mais elle n’est plus rentable après toutes ces années d’anthropisations. La seule manière de pratiquer avec ce minéral, c’est utiliser ce qu’il reste. C’est utiliser les blocs de taille et les moellons de déchets éparpillés un peu partout sur le territoire. C’est déconstruire des restes et des ruines pour rebâtir.
Ici la pratique est un état des lieux, laisser tel quel, magnifier l’existant et un héritage par le biais de plusieurs dispositifs sur des traces, des monuments. C’est un voyage sur le temps des anecdotes du passé et sur le temps des ressentis du présent. C’est spéculer sur la manière de magnifier autour de problématiques et narrations. Seules les familles propriétaires de ces terres peuvent et pourront l’observer, mais aussi les voyageurs curieux et sensibles.
Par le biais de dispositifs, c’est alors spéculer en rentrant directement dans la matière pour comprendre de quoi on parle. C’est adopter la cohésion, l’interaction. C’est planifier le temps de l’itinéraire, le temps de l’errance.