Yasmin Anan, Tite Olivier Dosseh-Adjanon, Ahd Khalifa
Terrains d'Architecture
Le projet de cette année s’intéresse à la question de l’informalité, dans la construction d’un territoire nord-africain : Bhar Lazreg, en Tunisie. Situé à une dizaine de kilomètres de la capitale, il se dévoile à nous comme une portion de ville érigée spontanément dans les années 80.
Pour comprendre la complexité de ce territoire, notre travail a voulu appréhender son processus de fabrication et de transformation. Cette recherche diachronique s’est basée sur deux types d’analyses complémentaires : la première nous informe sur la typo-morphologie du lieu, alors que la deuxième explore le rôle de chaque acteur (lotisseurs clandestins, habitants, état) dans l’édification et la manière d’habiter de Bhar Lazreg. Cette double lecture nous a permis de saisir un territoire au caractère complexe et aux traits hiérarchisés sur plusieurs niveaux (ville, quartier, ilot, lot, habitat).
Néanmoins, nous retrouvons des limites à cette urbanisation telles que la minéralisation accrue, l’inondabilité, la pollution ou l’absence d’espaces publics. Cela nous a permis de questionner le rôle possible de l’architecte dans ce processus. Étant donné que la fabrication de Bhar Lazreg s’est faite surtout par addition d’intentions individuelles, il n’y avait pas de vision globale pour les espaces publics dits formels. Se révèlent alors des espaces de rencontre appropriés par les habitants situés généralement sur des friches délaissées ou des voies de circulation.
Le projet s’est donc naturellement fait dans ces vides, ces espaces de reconquête commune. Trois échantillons ont été sélectionnés pour développer l’idée de tissus évolutifs, qui s’adaptent aux besoins et manières d’habiter de ses habitants. Plutôt que de freiner ce type d’urbanisation, nous proposons 3 archétypes qui pourraient être pris comme exemple dans des situations similaires fréquentes de Bhar Lazreg.
Yasmin Anan, Tite Olivier Dosseh-Adjanon, Ahd Khalifa
Terrains d'Architecture
Le projet de cette année s’intéresse à la question de l’informalité, dans la construction d’un territoire nord-africain : Bhar Lazreg, en Tunisie. Situé à une dizaine de kilomètres de la capitale, il se dévoile à nous comme une portion de ville érigée spontanément dans les années 80.
Pour comprendre la complexité de ce territoire, notre travail a voulu appréhender son processus de fabrication et de transformation. Cette recherche diachronique s’est basée sur deux types d’analyses complémentaires : la première nous informe sur la typo-morphologie du lieu, alors que la deuxième explore le rôle de chaque acteur (lotisseurs clandestins, habitants, état) dans l’édification et la manière d’habiter de Bhar Lazreg. Cette double lecture nous a permis de saisir un territoire au caractère complexe et aux traits hiérarchisés sur plusieurs niveaux (ville, quartier, ilot, lot, habitat).
Néanmoins, nous retrouvons des limites à cette urbanisation telles que la minéralisation accrue, l’inondabilité, la pollution ou l’absence d’espaces publics. Cela nous a permis de questionner le rôle possible de l’architecte dans ce processus. Étant donné que la fabrication de Bhar Lazreg s’est faite surtout par addition d’intentions individuelles, il n’y avait pas de vision globale pour les espaces publics dits formels. Se révèlent alors des espaces de rencontre appropriés par les habitants situés généralement sur des friches délaissées ou des voies de circulation.
Le projet s’est donc naturellement fait dans ces vides, ces espaces de reconquête commune. Trois échantillons ont été sélectionnés pour développer l’idée de tissus évolutifs, qui s’adaptent aux besoins et manières d’habiter de ses habitants. Plutôt que de freiner ce type d’urbanisation, nous proposons 3 archétypes qui pourraient être pris comme exemple dans des situations similaires fréquentes de Bhar Lazreg.