Dans l’ombre des gratte-ciel de Guangzhou, les chéng zhōng cūn. Villages urbains avalés mais jamais digérés par la mégapole, ils révèlent une cité qui se réinvente continuellement sans plan directeur. Fruit d’un voyage de terrain mené en Février dernier, ce mémoire en trois volumes explore ces enclaves comme des laboratoires d’urbanité entre densité extrême, autoconstruction verticale jusqu’à dix étages et gouvernance villageoise.

Contexte - Genèse - Structures : comment un statut foncier ambigu a permis une densification hors normes tout en préservant une identité communautaire robuste.

Dynamiques d’adaptation - Résilience des villages : comment la mixité fonctionnelle et la micro-division des logements répondent aux urgences démographiques et économiques.

Logiques architecturales - Flexibilité urbaine : comment l’architecture incrémentale, capable d’ajouts et de retraits successifs, offre des pistes concrètes pour la réversibilité des espaces.

Au-delà du cas chinois, l’étude met au défi les modèles occidentaux de planification : et si la flexibilité, la mixité temporelle et la gouvernance locale incitative constituaient les vraies grilles d’un urbanisme résilient ?

Ce mémoire invite urbanistes, architectes et décideurs à dépasser l’opposition entre ville formelle et spontanéité, pour imaginer des métropoles capables d’épouser la vie plutôt que de la contraindre.