Le tapis encadre notre vie quotidienne : il nous accompagne dès le seuil de nos entrées pour recueillir les saletés venues de l’extérieur, passe par le salon pour délimiter la scène d’un repas ou apporter chaleur et douceur, jusqu’à la salle de bain pour en absorber l’humidité. Discret, il se plie à nos attentes, il absorbe le bruit et les éléments que notre passage laisse tomber.
Incarnant une forme de fonctionnalisme, le tapis naît d’une volonté de se protéger de la rigueur et de la fraîcheur du sol. Plat et souple, il épouse alors la forme de l’environnement avec lequel il interagit sur le plan horizontal, créant son dessin par la technique de l’entrelacement de fils. En plus de ses capacités physiques, le tapis s’impose comme un atout dans la décoration de nos intérieurs, jusqu’à ce que les équipements techniques modernes tels que le chauffage le discréditent. Peu à peu, nous oublions l’essence de son usage, demandeur d’entretien, nous le déplorons comme un « nid » à toutes formes de saletés et bactéries. L’alliance entre technicité et imaginaire commun autour du tapis permet à l’objet tissé d’agir comme « système d’évitement », transformant le caractère architectural d’une pièce pour la rendre plus domestique.
Le tapis encadre notre vie quotidienne : il nous accompagne dès le seuil de nos entrées pour recueillir les saletés venues de l’extérieur, passe par le salon pour délimiter la scène d’un repas ou apporter chaleur et douceur, jusqu’à la salle de bain pour en absorber l’humidité. Discret, il se plie à nos attentes, il absorbe le bruit et les éléments que notre passage laisse tomber.
Incarnant une forme de fonctionnalisme, le tapis naît d’une volonté de se protéger de la rigueur et de la fraîcheur du sol. Plat et souple, il épouse alors la forme de l’environnement avec lequel il interagit sur le plan horizontal, créant son dessin par la technique de l’entrelacement de fils. En plus de ses capacités physiques, le tapis s’impose comme un atout dans la décoration de nos intérieurs, jusqu’à ce que les équipements techniques modernes tels que le chauffage le discréditent. Peu à peu, nous oublions l’essence de son usage, demandeur d’entretien, nous le déplorons comme un « nid » à toutes formes de saletés et bactéries. L’alliance entre technicité et imaginaire commun autour du tapis permet à l’objet tissé d’agir comme « système d’évitement », transformant le caractère architectural d’une pièce pour la rendre plus domestique.