Logement Innovant
Pierre Blondel, Irène Lund, Jean-Marc Simon
Recherches spatiales au sein de la petite ceinture
Au premier quadrimestre, nous avons posé l’hypothèse d’un changement radical de la mobilité en Région Bruxelloise et plus particulièrement la réduction drastique de la part modale de la voiture sur la petite ceinture. Cette anticipation nous a permis d’interroger la figure urbaine du pentagone et par là le modèle de ville radioconcentrique. En effet, la redéfinition et la requalification de cet espace central a fait émerger, dans les travaux des étudiants, des propositions de nouveaux modèles de ville mais aussi des potentiels de développements particulièrement intéressants. L’élimination du trop-plein automobile sur la petite ceinture a dégagé un grand vide propice à la création de nouveaux espaces publics et d’une multitude de nouvelles formes bâties en plein cœur d’une Région territorialement fermée. Nous proposons de prolonger ces recherches d’utopies pentagonales, de les préciser, en y développant des immeubles de logements à la hauteur des défis de demain.
Parallèlement à cette anticipation contextuelle, il nous semble impossible de mener cette recherche sans tenir compte des remises en question de notre habitat par la pandémie actuelle. La crise sanitaire met en évidence les faiblesses et les manquements de nos villes comme de nos logements. Le confinement change les visions et les pratiques de nos espaces de vies à l’extrême, il assimile ceux-ci alternativement à des prisons comme à des tours d’ivoires. Cette expérience vécue par tout un chacun doit être l’occasion de synthétiser une vision critique du logement actuel mais surtout de proposer de nouvelles manières d’habiter. Les traversées des grands troubles historiques sont aussi l’occasion de remises en question dans l’organisation des sociétés, comme des usages ou de la forme des espaces eux-mêmes. Par le passé Bruxelles a été à l’origine d’innovations importantes en matière d’habitat et d’urbanisation. Aujourd’hui, en pleine pandémie, l’urgence est à nouveau de proposer des logements plus résilients, plus adaptés à nos modes de vie et plus en lien avec notre milieu semble de plus en plus pressantes.
Le croisement de ces deux contextes extraordinaires, une mobilité apaisée et ces nouvelles contraintes d’usage, ouvre des perspectives inattendues et enthousiasmantes pour Bruxelles. Par-là, nous proposons de revoir les fondamentaux du logements collectifs. Revoir la définition tant sur la forme, les dimensions que sur le type les grandes thématiques du logement tels que l’ancrage territorial, le rapport aux espaces publics, les communs, la mobilité individuelle, les espaces extérieurs, et avant tout les espaces domestiques (repos, loisir, hygiène, sociabilité, travail, etc…).
Logement Innovant
Pierre Blondel, Irène Lund, Jean-Marc Simon
Recherches spatiales au sein de la petite ceinture
Au premier quadrimestre, nous avons posé l’hypothèse d’un changement radical de la mobilité en Région Bruxelloise et plus particulièrement la réduction drastique de la part modale de la voiture sur la petite ceinture. Cette anticipation nous a permis d’interroger la figure urbaine du pentagone et par là le modèle de ville radioconcentrique. En effet, la redéfinition et la requalification de cet espace central a fait émerger, dans les travaux des étudiants, des propositions de nouveaux modèles de ville mais aussi des potentiels de développements particulièrement intéressants. L’élimination du trop-plein automobile sur la petite ceinture a dégagé un grand vide propice à la création de nouveaux espaces publics et d’une multitude de nouvelles formes bâties en plein cœur d’une Région territorialement fermée. Nous proposons de prolonger ces recherches d’utopies pentagonales, de les préciser, en y développant des immeubles de logements à la hauteur des défis de demain.
Parallèlement à cette anticipation contextuelle, il nous semble impossible de mener cette recherche sans tenir compte des remises en question de notre habitat par la pandémie actuelle. La crise sanitaire met en évidence les faiblesses et les manquements de nos villes comme de nos logements. Le confinement change les visions et les pratiques de nos espaces de vies à l’extrême, il assimile ceux-ci alternativement à des prisons comme à des tours d’ivoires. Cette expérience vécue par tout un chacun doit être l’occasion de synthétiser une vision critique du logement actuel mais surtout de proposer de nouvelles manières d’habiter. Les traversées des grands troubles historiques sont aussi l’occasion de remises en question dans l’organisation des sociétés, comme des usages ou de la forme des espaces eux-mêmes. Par le passé Bruxelles a été à l’origine d’innovations importantes en matière d’habitat et d’urbanisation. Aujourd’hui, en pleine pandémie, l’urgence est à nouveau de proposer des logements plus résilients, plus adaptés à nos modes de vie et plus en lien avec notre milieu semble de plus en plus pressantes.
Le croisement de ces deux contextes extraordinaires, une mobilité apaisée et ces nouvelles contraintes d’usage, ouvre des perspectives inattendues et enthousiasmantes pour Bruxelles. Par-là, nous proposons de revoir les fondamentaux du logements collectifs. Revoir la définition tant sur la forme, les dimensions que sur le type les grandes thématiques du logement tels que l’ancrage territorial, le rapport aux espaces publics, les communs, la mobilité individuelle, les espaces extérieurs, et avant tout les espaces domestiques (repos, loisir, hygiène, sociabilité, travail, etc…).